Ce sont des troubles du sommeil, de l’alimentation, du comportement, de la concentration, difficultés ressenties à l’arrivée d’un cadet, après une séparation, etc. qui alertent la famille ou l’école. Quand les parents sentent que leur enfant semble malheureux et qu’ils ne parviennent à répondre seuls à son malaise, le psychologue pourra les écouter, analyser la situation avec distance et contribuer à rétablir l’équilibre émotionnel de l’enfant au sein de la famille et dans son environnement. Parfois, la demande de consultation pour son enfant masque un besoin d’être entendu dans la difficulté d’assumer la fonction parentale et d’être soutenu dans celle-ci. Dans ce cas, quelques séances avec le(s) parent(s) – sans que l’enfant soit nécessairement présent- pourront permettre d’être entendu(s) dans leur questionnement et ainsi de déposer des angoisses que la parentalité a fait émerger.
Dans la plupart des cas, mais nous nous garderons de généraliser, la prise en charge ne durera pas au-delà de quelques séances.
En premier lieu, car il arrive que les symptômes s’estompent dès lors que la décision est prise de consulter, ce qui signifie que chacun se sent prêt à affronter la réalité du problème.
En second lieu, car l’enfant est capable d’évoluer vite si l’entourage réalise la souffrance qu’il exprime et réagit tôt, voire de manière préventive, avant que des troubles ne s’ancrent.
Il s’agira donc bien souvent d’entretiens et de suivi ponctuel. Toutefois, certains enfants relèvent d’une prise en charge plus longue, voire d’une psychothérapie.
Le travail s’effectue par le jeu, le dessin et l’échange verbal en fonction de l’âge de l’enfant.
Je propose à certains enfants et/ou à la demande de suivre un programme de méditation de pleine conscience sur une durée de 8 semaines selon la méthode d’Eline Snel, « l’attention ça marche! ». Ce cycle permet aux enfants de mieux accueillir les émotions et pensées et d’y répondre d’une manière plus adaptée, ce, en s’entraînant à ramener l’attention vers le souffle et le corps.
Vous pouvez vous référer à la page du site consacrée à la méditation pour plus d’explications et de détails et/ou, bien sûr, me contacter.
La consultation pour son enfant engage aussi les parents. D’une part car ce sont eux qui en formulent la demande pour leur jeune enfant. D’autre part, car l’inconscient père-mère-enfant est relié durant les premières années. Le thérapeute sent rapidement si, oui ou non, le petit patient investit les séances pour lui-même et s’il se sent rassuré d’avoir un lieu où il pourra s’alléger de ses peines et de sa culpabilité. Il m’importe de créer une «alliance thérapeutique » avec les parents, de les intégrer à la prise en charge de leur enfant, en veillant bien sûr, à ce que l’espace de consultation ne devienne pas leur lieu de thérapie. Un temps d’échange est réservé à la famille sur demande ou après quelques séances durant lequel chacun peut s’exprimer (sans que je restitue ce que l’enfant m’a confié).